top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurJoris Parvaud

Les éditions de films en version "Premium"

Dernière mise à jour : 29 oct. 2023

Aujourd'hui, nombreuses sont ces éditions, pourtant elles ne sont que peu connues du grand public, mais elles représentent un trésor pour les cinéphiles collectionneurs.


Pourquoi ? Parce que les ventes d'éditions "premium" ne passent pas par la case des revendeurs habituels de films comme la Fnac, Cultura, le Furet ou encore les enseignes en ligne, bien que celles-ci vendent des Steelbook, ils ne les distribuent tout simplement pas.

J'ai toujours eu une âme de collectionneur, il faut bien le dire ; personne ne sait où ça commence, ni quand, ni où, ni pourquoi. Nous le sommes (collectionneur) ou non, sans autres explications.


Mais commençons par le commencement.

Il fut un temps où voir un film n'était possible qu'au cinéma, puis quelques fois un film passait à la télévision, ce n'est finalement qu'à l'arrivée du magnétoscope grand public couplé à l'émergence des vidéo-clubs, que le cinéma s'invita définitivement dans nos salons.


La "VHS" Qui signifie "Video Home System", est une révolution à l'époque.

Féru de films dès mon enfance, j'ai connu la collection de VHS dans les années 90', des centaines et des centaines de cassettes VHS pour ne pas dire des milliers étaient disposées dans de nombreuses étagères dans ma chambre, avec une télévision et le précieux magnétoscope.

Partagées entre les officielles des magasins et les enregistrements télévisuels, principalement via Canal+. J'ai du ruiner mes grands-parents durant cette période (lorsqu'adolescent j'achetais moi-même des VHS vierges pour en découvrir le prix !), récupérant les magazines de la dite chaine tous les mois pour appeler et demander à mon Grand-père de cocher tous les films que je souhaitais voir lorsque pour les quinzaines de vacances je me rendais là-bas. En y repensant quelle chance d'avoir pu regarder autant de films à cette période, des dizaines de films à chaque vacances pendant des années, cela m'a rendu curieux et ouvert à des films que je n'aurais peut-être jamais regardé autrement, cela a clairement joué sur ce que je voulais faire dans ma vie professionnelle.

Le premier magnétoscope, j'imagine que très peu de personne n'en on porté acquisition, la bête (une énorme machine) se nommait l'AMPEX VRX-1000, sorti en 1956 pour la modique somme de 50.000 $ !

L'âge d'or de la VHS a navigué sur deux décennies, les années 80' et 90' avant de voir son succès décliner et se faire remplacer par le DVD au début des années 2000. Si cela marque la fin d'une époque et d'une certaine nostalgie, personne ne pleurera la fin de la prise "Péritel" qui nous aura souvent agacée.


Le DVD

Pour "Digital Versatile Disc" qui entraine donc la chute de la VHS.

Le DVD à son arrivée (1995) m'a dérouté et c'est peu de le dire, non pas pour ses qualités mais parce qu'il était inévitable que je devais à terme bazarder mes VHS pour celui-ci, et lorsqu'il faut refaire toute sa collection, c'est dur de franchir l'étape.

Néanmoins il fut très rapidement acquis que le DVD serait une avancée majeure pour les cinéphiles.

La qualité de l'image bien sur, puis le choix de la langue et la disponibilité des sous-titres, mais aussi le chapitrage des films ou encore leurs bonus, sans parler du fait que le célèbre adage "Veuillez rembobiner" des vidéo-clubs prenait fin. Mais alors que le DVD a pris son envol, le Blu-Ray arrive dès 2005, déjà.


Le Blu-Ray

Son abréviation n'est pas BR mais BD pour "Blu-Ray Disc".

À son arrivée en 2005 le Blu-Ray n'est pas seul, en effet, le HD-DVD est également sur les rangs, mais il perd très rapidement la bataille, pour autant le Blu-Ray ne s'impose pas tout de suite, malgré ses qualités indéniables, à commencer par l'image d'une netteté totale, qui en font certainement l'objet idéal pour regarder du cinéma à la maison.

Entre le DVD déjà bien implanté difficile de se dire qu'il va falloir acheté un lecteur adapté et racheter des films déjà en possession pour un autre boitier avec un disque Blu-Ray.


Néanmoins l'idée fait son chemin, le DVD reste présent mais le Blu-Ray trouve sa place, reconnaissable de par son petit bandeau bleu. S'en suivront le Blu-Ray 3D puis 4K.


Le Steelbook

Cet objet, prisé des collectionneurs, est bel et bien une marque à part entière. Il est le fruit de l'entreprise Scanavo, une société danoise, vous pouvez visiter leur site dédié ici : https://steelbook.com/

Je ne sais plus à quel moment j'ai eu un mon premier disque de film dans ce boitier si particulier, ils n'étaient pas nombreux dans un premier temps, je n'y prêtais d'ailleurs pas plus d'attention que ça, mais en achetant quelques films dans ce format, je m'aperçois que certains sont bien mieux travaillés que d'autres, des petits détails rendant l'objet unique. Le Steelbook ne se limite d'ailleurs pas au cinéma, certains jeux vidéos sont proposés sous ce format également.


Mais un Steelbook, c'est quoi ?


Le site interne son-video l'a décris ainsi dans un article de son blog consacré aux Steelbook.

"Le boitier est constitué de métal et de plastique, identifiable par ses trois parties distinctes (recto, tranche, verso) reliées par un intérieur en plastique sur lequel est discrètement apposé le logo Steelbook...

Steelbook français de "Babylon"

...Des nuances sont possibles, comme des jeux de transparence, et les options ne manquent pas : embossage (effet relief), débossage (profondeur), vernis mat ou brillant, voire vernis zéro réservé au marché européen."


Depuis quelques années l'édition Steelbook d'un film est presque systématique, avec parfois des variantes ne se vendant que par certaines enseignes (la Fnac notamment), mais cela vaut souvent pour des films à gros budget ayant conquis le box-office. Prenons l'exemple de "Dune" de Villeneuve, lors des précommandes il y avait

trois éditions distinctes sur le marché français.

Les trois visuels se retrouvaient également sur le marché européen dans d'autres pays. Aucune d'entre-elles n'a de particularité, le recto et le verso sont lisses. Mais nous avons trois choix et des visuels plutôt réussis.

Du côté des éditions "Premium" seul Manta Lab a sorti une édition et le Steelbook, d'apparence simple, son vernis et le titre du film embossé en font un très bel objet. Sans parler de ses trois visuel concernant les "full slip" et la "Box One Clik" somptueuse.




Mais alors quid des éditions "Premium" ?


Les éditeurs de "Premium" sont à la fois assez nombreux mais au fond il n'y en a pas tant que ça.

Les plus connus sont les suivants :


MANTA LAB / PLAIN ARCHIVE / NOVAMEDIA / KIMCHIDVD / BLUFANS / FILMARENA / HD ZETA / WeET

Logos des huit éditeurs les plus connus d'éditions Premium

Le Steelbook et l'édition "premium" sont souvent indissociables, pendant un temps ont pouvait trouver des éditions "lambda" de Steelbook avec de belles finitions et quelques nuances, du débossage par exemple, puis toutes ces nuances n'étaient plus proposées dans les éditions "lambda". Car ce qu'il faut savoir c'est que chaques petits détails, chaques nuances souhaités amène un coût supplémentaire à la fabrication.


"Lambda" n'est pas péjoratif ici, c'est juste que le Steelbook sera imprimé de la façon la plus simple qui soit, sans relief notamment, cela n'empêche pas d'avoir de beau visuel lorsqu'il est réussi.


Lorsque j'ai décidé de me séparer de ma collection de Steelbook, c'était pour justement recentrer celle-ci sur des éditions "Premium", des films que je considère à mes yeux comme de grands films, sachant qu'ils ne sont pas tous disponibles en "Premium". C'était un choix difficile mais il le fallait, lorsqu'en tant qu'amoureux d'objets de cinéphile on tient un premier "Premium" entre les mains, on a mis le doigt dans l'engrenage.


C'est à ce moment que j'ai compris la valeur du Steelbook, car lorsque j'ai du vendre mes Blu-Ray classique, à de très rares exceptions, ils étaient revendus 1, 2 voire 3 euros pièce (alors qu'à l'achat neuf il coute en moyenne 21€), de l'autre côté les Steelbooks avaient en grande majorité gardé leur "côte" voir plus.

Pour anecdote, un Steelbook de l'enseigne Zavvi d'"Incassable" que j'avais acheté 24,90€ a été vendu 280€, alors ce cas de figure reste rare, mais la vente de mes Steelbooks m'a permis d'acquérir des éditions "Premium" et au final c'était sans regret.


Dans un premier temps les éditions que je m'offrais étaient des rachats à des personnes les revendant, en effet lorsqu'une ouverture de vente a lieu les exemplaires partent comme des petits pains, en une minute, deux maximum, tout est vendu, c'est comme attendre l'ouverture de la billetterie d'un concert où il est possible de ne pas réussir à obtenir sa place.


Le Steelbook simple peut-être un très bel objet visuel, mais lorsque celui-ci est travaillé par un éditeur avec la volonté d'en faire un objet qui rende hommage à l'œuvre c'est un tout autre niveau, bien entendu tous ne sont pas des réussites, il est possible d'être déçu, d'autant que plusieurs éditeurs peuvent travailler sur le même film, après c'est juste une histoire de goût et de préférence.


Ainsi la folie (discrète) "Premium" existe, tapie dans l'ombre de cinéphiles avides de détenir le graal qui leur correspond.


A quoi ressemble ces fameuses éditions ?


Elles possèdent une boite cartonnée très souvent déclinée en trois visuels, la "FS" (Full Slip), la "SL" (Single Lenticular) et la "DL" (Double Lenticular), le lenticulaire est un visuel qui nous offre une image en 3D, recto pour la "SL" et recto-verso pour la "DL". La "FS" n'a pas d'effet 3D et se veut plus sobre. Encore une fois c'est juste une histoire de goût. Dans cette boite, toujours à l'image du film, on y retrouve le Steelbook et les Goodies, et souvent une petite carte attestant l'authenticité de l'édition et sa numérotation lorsque celle-ci n'est pas stipulée sur le dessous de la boite.


Mais pour celles et ceux qui peuvent se le permettre, il y a la "One Clik" une boite regroupant les trois visuels.


Il faut savoir que certaines éditions peuvent être aux nombres de 500 ex, 750 ex ou encore 1000 ex. Il n'y a pas de règles la dessus, et ce n'est pas parce qu'une édition est limitée à 450 ex qu'elle aura plus de valeur qu'une édition à 1200 ex.


Prenons l'exemple de l'édition MANTA LAB du film "DRIVE" (1000 exemplaires pour chaque).

Quatre possibilités, le "FL", le "SL", le "DL" ou la "One Clik" qui réunie les trois.

Le prix de vente des éditions étaient les suivants $41.99 (Full Slip) – $42.99 (Single Lenti) – $43.99 (Double Lenti) – $149.97 (Box Set) le 5 février 2021. Ayant beaucoup apprécié ce film, j'ai dû opter pour l'achat à un particulier afin de pouvoir l'ajouter à mon étagère dédiée, je souhaitais la version "FL" et elle m'aura couté bien plus que les 41,99 d'origine, c'est la dure loi des collectionneurs, mieux vaut être là à l'heure et obtenir le dit objet le jour des ventes.


Je ferais d'autres articles sur les "Premium" par éditeur en y mettant mes éditions préférées. Mais voici quelques photos issus de différents éditeurs pour vous faire votre idée.



KIMCHIDVD AKIRA STEELBOOK FULLSLIP (A1 Type)


PLAIN ARCHIVE THE HANDMAIDEN: STEELBOOK WITH FULL SLIP (TYPE B)


HDZETA GOLD LABEL THE LORD OF THE RINGS : Fellowship of The Ring








16 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page